L’organisation « Eastern and southern african small scale formers’ forum » (ESAFF) a organisé le lundi 8 juin 2020, un atelier à l’intention des petits agriculteurs et les journalistes pour voir comment plaider en faveur des petits agriculteurs. Cela dans le but d’influencer et surveiller la mise en œuvre des objectifs de la déclaration de Malabo signé en 2014.
Le directeur de l’ESAFF-Burundi, Obed Girukwayo, a indiqué que cette organisation travaille en collaboration avec les agriculteurs afin de promouvoir ce secteur. Il a précisé que l’objectif principal est le suivi de la mise en œuvre de la déclaration de Malabo signé en 2014. Il faut signaler que la déclaration de Malabo est l’engagement de l’Union africaine sur une croissance accélérée de l’agriculture et une transformation pour une prospérité partagée et des moyens d’existence améliorés. Parmi les engagements, les chefs d’Etats et de gouvernement de l’UA se sont engagés à éradiquer la faim jusqu’à en 2025. Pour réaliser cela, ils se sont aussi engagés à diminuer les niveaux des pertes après récolte. M. Girukwayo a demandé au gouvernement de mettre en place la banque des agriculteurs. Cela va les permettre de demander des crédits sans beaucoup de difficultés. Il a précisé que le souhait de cette organisation est que l’agriculture burundaise soit une agriculture commerciale au lieu de produire pour seulement consommer. Il a profité de l’occasion pour interpeller les petits agriculteurs de multiplier les efforts pour que les objectifs fixés par cette organisation soient atteints.Dans cet atelier, les agriculteurs ont saisi l’occasion de demander aux acteurs publics et privés de les aider à obtenir les engrais chimiques à un prix abordable. Ils ont demandé aussi de construire le barrage de Kajeke en commune de Gihanga afin qu’ils puissent cultiver dans toutes les saisons. Cela va permettre d’augmenter la production de plusieurs cultures comme le riz, le maïs, la patate douce, les pastèques, etc. Ils ont précisé qu’une fois le barrage de Kajeke sera fonctionnel, ces cultures pourront couvrir tout le pays en réduisant la malnutrition et la pauvreté et aussi en faire l’exportation.
Story by FIDES NDEREYIMANA